Faisant écho au « One Planet Summit » qui s’est déroulé ce 11 janvier à Paris, ce début d’année renouvelle notre engagement pour la préservation, voire la restauration de la biodiversité sur la ferme expérimentale et notre expérimentation-système Transi’marsh. A l’instar de ce sommet mondial prévu pour déclencher de futurs rendez-vous devant déboucher, à la fin de l’année, sur l’adoption d’une feuille de route mondiale pour la protection des écosystèmes, quelle sera notre feuille de route 2021 ?

Nous poursuivrons l’application d’une méthode inspirée du concept de gestion adaptative et visant des objectifs chiffrés en termes d’abondance de plusieurs espèces animales et végétales, appelées dans notre jargon « nos espèces cibles ». Il s’agit d’espèces pour lesquelles nous avons décidé de porter notre attention et pour lesquelles nous allons adapter nos actions : le vanneau huppé, la rousserolle effarvatte, la pie-grièche écorcheur et l’alouette des champs pour les oiseaux ; l’aeschne printanière pour les insectes ; le triton marbré et le pélodyte ponctué pour les amphibiens ; l’iris maritime, la renoncule à feuilles d’Ophioglosse et les orchidées pour les plantes.

Pour cela, notre feuille de route prévoit en 2021 la création d’une roselière d’environ 1,5 ha, la création d’une mare sur une petite prairie où pâturent nos taureaux maraîchins, l’implantation de bandes fleuries favorables aux pollinisateurs et autres auxiliaires de culture, la végétalisation du pourtour d’une mare pour accueillir des larves d’insectes et d’amphibiens, l’installation d’abris (hibernaculum) pour la petite faune, etc.

Rendez-vous ensuite tous les ans pour vérifier si nous atteignons nos objectifs et sinon, pour réfléchir à des ajustements de la feuille de route.

Photographie : Alexandre Teynié