Diminuer la taille de notre troupeau et augmenter notre surface en cultures de vente destinées à l’alimentation humaine et, en particulier en cultures riches en protéines végétales (lentilles, pois chiche, etc.) pour anticiper la réduction de la consommation de viande et la nécessaire réaffectation des surfaces occupées par l’élevage, augmenter l’accueil des espèces sauvages sur notre ferme pour lutter contre la perte drastique de biodiversité, réduire nos émissions de gaz à effet de serre pour contribuer à la lutte contre le changement climatique, augmenter nos ventes en circuit court pour être plus proches des consommateurs, servir de zone tampon en cas de submersion marine, et le tout en restant viable et reproductible... Autant d’enjeux auxquels nous voulons faire face et qui combinés, peuvent se concilier.

 C’était l’objet de notre brainstorming collectif du 18 octobre : quelle ferme voulons-nous conduire à l’horizon 2025,  pour quels objectifs et, comment pouvons-nous y parvenir avec une approche dite « pas à pas » ?

 Mi-novembre, nous continuons nos cogitations en organisant un atelier de conception avec des agriculteurs du marais autour de notre système de culture de demain : moins de travail du sol et plus de biodiversité sauvage et domestique, sur la base de cultures de vente et de cultures intermédiaires.

L’issue et le chemin à baliser pour notre système 2025 s’avèrent riches en discussions, supputations, choix et en risques assumés !