Cette année, 4 stagiaires réalisent leur stage de fin d’études (ingénieur agronome ou master) sur notre unité. Arrivés entre février et mars, ils resteront 6 mois pour travailler sur différentes thématiques en lien avec l’élevage, les cultures et la biodiversité en zones de marais.

Damaris – en 3^ème année d’école d’ingénieur agronome, spécialité : systèmes d’élevage (Institut Agro de Montpellier) 

Mon stage porte sur des « fourrages atypiques » et leur utilisation et valorisation en alimentation animale (ressources issues des marais : roseaux, azolla, lentilles d’eau ; ou encore les feuilles d’arbres et la fauche de prairies délaissées) – projet SourceN. Les objectifs sont : (1) de comparer la place occupée, et l’utilisation faite de ces fourrages atypiques sur 4 exploitations agricoles (dont la ferme de Saint-Laurent-de-la-Prée) ; et (2) d’étudier l’impact de leur usage sur l’environnement, en matière de maintien de la biodiversité notamment.

Pierre-Louis – en Master 2 « de l’Agronomie à l’AgroEcologie » (AgroParisTech)

Mon stage porte sur les pratiques d'entretien et de valorisation des formations arborées dans les exploitations de polyculture-élevage. L'objectif est de parvenir, par le biais d'enquêtes, à caractériser ces pratiques et leurs déterminants, afin de mieux prendre en compte les contraintes des agriculteurs vis-à-vis des arbres dans les outils de pilotage qu'ils utilisent. Ce stage s’insère dans le cadre du projet SALTO, mis en place par plusieurs unités INRAE pour « mieux piloter les pratiques agroforestières dans les exploitations agricoles de polyculture-élevage ».

Irène – en Master 2 « Agroécologie » (Institut Agro de Dijon)

Mon stage s’inscrit dans le projet BeCreative qui vise à co-concevoir des agroécosystèmes sans pesticides à l'échelle du territoire. Avec l’objectif de concilier une agriculture viable et une biodiversité riche sur le territoire des Marais de l’Ouest (Marais poitevin et Marais charentais), je vais réaliser des enquêtes auprès d’une diversité d’acteurs locaux : agriculteurs, associations, etc. Les informations recueillies me permettront notamment de comprendre leurs logiques d’action, et d’identifier le lien qu’ils entretiennent avec la biodiversité de leur territoire.

Rachel – en 3^ème année d’école d’ingénieur agronome, spécialité : Qualité Environnementale et Gestion des Ressources (ENSAT) & Master 2 Ecosystèmes & anthropisation (Université Paul Sabatier, Toulouse)

Mon stage porte sur les voies de valorisation de la Jussie rampante, une espèce aquatique dite « exotique envahissante » qui perturbe le bon fonctionnement hydraulique des cours d’eau et des fossés. Je vais étudier les possibilités d’épandage de la Jussie arrachée ou des boues de curages des fossés sur des parcelles agricoles. L’objectif sera de déterminer si ces formes d’épandage ne présentent pas de risques d’invasion de la Jussie sur ces parcelles. Pour répondre aux attentes des gestionnaires de cours d’eau, et dans une logique de « recherche-action », cette étude combinera des manipulations en laboratoire, des expériences semi-contrôlées ainsi que des relevés de terrain.